Hummmmmmmm, cela vous donne le dégoût ?

Hé oui, je suis fait comme cela. Je suis un provocateur.

Cela peut parfois aller au-delà de l’admissible (je suis capable de dire le contraire de ce que je pense uniquement pour embêter le monde, car je pense que celui qui tombe dans le panneau ne me connaît pas vraiment). Non, par intention, c’est une seconde nature.

En fait celui j’aime provoquer déranger, bousculer les idées reçues, l’ordre établi.

Cela m’a valu bien souvent d’être confronté à une certaine agressivité.

Souvent, je devrai dire toujours, cela se termine bien avec la magie d’un retournement de situation. Mais pour mes proches, cela a donné lieu a des situations où parfois ils ne savaient plus où se cacher (comme la petite souris).

On ne compte plus les pitreries, plaisanteries et autres facéties à mon actif.

Depuis ma plus tendre enfance. J’étais en effet un chahuteur. Cela me collait tellement à la peau, qu’il m’arrivait d’être accusé de faits que je n’avais pas commis. Ma scolarité a été pour le moins que l’on puisse dire chaotique. J’ai fréquenté de la maternelle à la terminale pas loin de dix écoles. L’école des beaux arts que j’ai fréquenté un an à achever ma formation de provocateur. A l’issue de la première année, les professeurs avaient noté comme appréciation : « Il se comporte comme un cinquième année ».

A une époque ces scandales étaient fréquents.

Ben, voui, j’entends certains d’entre vous dire : « On ne doit pas s’ennuyer avec toi ». Je dois rendre hommage à mon épouse depuis 26 ans qui en a vu de toutes les couleurs et qui a toujours fait preuve de compréhension, de tolérance et d’une immense sagesse (Elle ne fréquente pas mon blog, ni aucun autre blog).

Il m’est arrivé d’associer d’autres personnes à mes scandales.

L’un des derniers gros scandales dont je me souvienne, s’est passé chez un client. J’accompagnais une commerciale chez un client, poseur de système d’alarmes.

Alors que nous l’attendions dans le hall de son entreprise, j’ai été intrigué par une télécommande qui traînait. Je n’ai pas pu m’empêcher de l’actionner pour connaître son utilité. Aussitôt une épaisse fumée se mit à envahir la pièce. La commerciale n’y tenant plus est rapidement sortie et nous nous sommes retrouvé sur le trottoir, bientôt suivi de l’hôtesse d’accueil qui criait épouvantée. Le patron finit par arriver en hurlant : « Qui a fait ça ? »

Il était fou furieux. Il voulait nous jeter dehors. Il faut dire que c’est un colosse de plus de deux mètres. Je lui ai dit que c’était moi et que nous avions rendez-vous. Il a fini par dire, attendez moi là et il est remonter à l’étage. Au bout de deux minutes le système s’est déclanché à nouveau. Nous avons du ressortir. Il faut dire que c’était impressionnant. La fumée emplissait en un instant la pièce et nous étions dans un épais brouillard. On n’y voyait plus rien. La fumée s’échappait par la porte. Le patron est descendu en vociférant : « Qui a fait ça ? » et là à ma très grande surprise, la commerciale s’est écrié : « Ce n’est pas lui, j’étais à côté de lui, il n’a touché à rien ». Le patron est remonté à l’étage.

Nous avons fini par le rencontrer. Pour la deuxième fois, il nous a dit qu’il avait lui-même actionné la machine à fumée, semblable au système des boîtes de nuits. Il nous a expliqué que c’était un excellent moyen de mettre les voleurs en fuites, vous ne voyez plus rien, vous n’avez plus aucun point de repères, notamment dans l’espace. J’ai réussi à me faire pardonner et prendre la commande. J’ai réussi à me faire pardonner par la commerciale qui avait blêmit en voyant que sa vente n’allait pas se faire.

Ces scandales ne sont jamais préparés et surgissent le plus naturellement du monde.

Je reconnais que ces situations sont difficiles à vivre pour les personnes de mon entourage.

C’est souvent après coup, que l’on se rend compte de l’absurdité de certaine situation.

Je dois dire que je me range souvent du côté de ces excentriques qui n’ont pas peur d’exposer leurs idées et de les pousser parfois à l’extrême par pure provocation.

Un goût certain de la PROVOCATION

Partager cet article